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LANCEMENT DES QUATRE ETUDES THÉMATIQUES EN TUNISIE

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du programme d’appui à l’Initiative ENPARD en Tunisie, quatre études cordonnées par l’équipe du programme d’appui ont été lancés officiellement en octobre 2017 portant sur les thèmes suivants : l’évaluation de l’impact de l’ALECA pour la filière agrumes ; l’évaluation de l’impact de l’ALECA pour la filière lait ; l’évaluation du système de régulation de la filière céréalière (collecte, importations et consommation) et l’évaluation du système de soutien au secteur agricole en Tunisie.

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  • La première étude vise d’une part à analyser l’impact d’une ouverture accrue des frontières européennes aux agrumes tunisiens dans le cadre de l’ALECA, mais aussi de l’ouverture du marché tunisien aux agrumes européens, et d’autre part, à formuler, sur la base des impacts mis en évidence, des mesures de politiques publiques (commerciales, agricoles…) répondant aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux et structurels de l’ouverture du marché européen aux agrumes tunisiens et du marché tunisien aux agrumes européens ;

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  • La seconde étude aura pour but d’évaluer l’impact, dans le cadre de l’ALECA, d’une ouverture des frontières tunisiennes aux produits laitiers européens et, parallèlement, d’une ouverture du marché européen aux produits laitiers tunisiens. Dans un second temps, sur la base des effets et retombés identifiés, des mesures de politiques publiques (commerciales, agricoles…) seront formulées afin de répondre aux défis économiques, sociaux, environnementaux et structurels découlant de la mise en œuvre de l’ALECA dans le secteur lait ;

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  • La troisième étude permettra d’analyser trois composantes majeurs de la filière céréalière (collecte, importations et consommation) et à proposer des recommandations opérationnelles visant à apporter des réponses aux défaillances ou points faibles identifiés quant à la collecte et le stockage de céréales, les mécanismes d’importations et la politique de soutien et de compensation ;

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  • Enfin, la dernière étude vise à faire le point sur les mécanismes de soutien au secteur agricole en Tunisie (instruments utilisés, volume financier…), de mesurer leur impact sur le budget de l’Etat et la part des subventions étatiques accordées à chaque acteur impliqué dans ce secteur, en faisant un focus sur les filières lait, agrumes, céréales et huiles d’olive. Cette première analyse doit permettre d’identifier des scénarios de réforme et des alternatives au système de soutien actuel et d’évaluer les impacts potentiels de ces scénarios.

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Notons que la réalisation de chacune des études est appuyée par un groupe de travail constitué de représentants des principales institutions concernées et des organisations paysannes et du secteur privé.

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Jean-Pierre ROLLAND, chargé de projet dans le cadre du programme d’appui à l’initiative ENPARD, est venu en mission à Tunis du 23 au 27 octobre pour le lancement de ces études. A cette occasion, les consultants retenus pour la réalisation de ces études (M. Majed Azzabi pour la filière lait, Mme Lamia Arfa et M. Medhi Ben Mimoun pour la filière agrumes, M. Taoufik Ben Salah pour la filière céréales et M. Houssem Eddine Chebbi pour le soutien au secteur agricole) ont pu rencontrer à la DGEDA des membres des groupes de travail et partager avec eux leur méthodologie. Les discussions ont été fructueuses et les différents participants se sont dits prêts à collaborer activement avec les consultants pour la bonne réalisation des études.

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La mission a aussi permis, avec l’appui de la DGEDA, de rencontrer des participants complémentaires à la réalisation de ces études, qui n’ont jusqu’ici pas intégré les groupes de travail, pour leur présenter cette initiative et collecter des informations complémentaires permettant d’affiner les états des lieux (notamment Ministère du Commerce, UTAP, CEPEX, Chambre des minotiers, Chambre des collecteurs, SADIRA, Délices…).

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Enfin, le calendrier des activités et l’organisation du travail avec les consultants et la DGEDA a été reprécisé. Ainsi, les groupes de travail se réuniront début janvier afin de discuter des premiers résultats des études et de préparer la seconde partie de celles-ci, consacrée principalement aux scénarios d’ouverture possibles dans le cadre des négociations ALECA pour les filières lait et agrumes, aux améliorations envisageables concernant la collecte, la gestion des importations et la politique de soutien et de compensation pour la filière céréale et enfin, aux scénarios de réforme des mécanismes de soutien au secteur agricole.

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Par ailleurs, une formation portant sur les négociations agricoles dans le cadre de l’ALECA sera organisée le 15 décembre 2017 à Tunis afin de discuter des enjeux découlant de la mise en œuvre de ce traité de libre-échange.

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